Performances énergétiques des logements : l’Île-de-France fait figure de mauvais élève
Auteur : David Koja - Créer le 17/05/2019
Fin décembre, l’INSEE a publié les résultats d’une étude intitulée « Se chauffer en Île-de-France : la petite taille des logements atténue le coût d’une performance énergétique médiocre » et menée en partenariat avec la Drihl (Direction régionale et interdépartementale de l’habitat et du logement).
Ces derniers mettent en évidence que Paris et l’Île-de-France affichent les pires performances énergétiques de l’Hexagone. Un tiers des résidences principales franciliennes seraient très énergivores puisque la réalisation d’un DPE aboutirait à leur décerner la note F ou G. À l’échelle nationale, ce taux baisse tout de même de 8 points, preuve de la différence existante entre l’Île-de-France et la province.
Ceci est renforcé par le fait que près d’un tiers des résidences principales franciliennes seraient considérées comme « énergivores » et obtiendraient donc la note E lors d’un DPE. Autrement dit, deux tiers du parc immobilier francilien affichent de bien pâles performances énergétiques.
À l’inverse, seulement 2 % des résidences principales en région Île-de-France obtiendraient une excellente note à savoir A ou B. Majoritairement, il s’agit de biens récents et ayant été construits en intégrant une dimension « économie d’énergie ».
Bien évidemment, le constat fait par cette étude a une explication : le bâti ancien, voire très ancien, prédomine — 50 % des logements intra-muros ont plus d’un siècle— et les efforts réalisés en matière de rénovation énergétique sont insuffisants.