Certains propriétaires vendent leurs passoires thermiques au lieu de les rénover
Auteur : AROBIZ - Créer le 23/11/2021
Depuis un an, les mises en vente de biens considérés comme des passoires énergétiques sont de plus en plus nombreuses, dans les grandes villes, mais aussi dans les villes moyennes.
De nombreux propriétaires de passoires énergétiques ne souhaitent pas réaliser des travaux pour améliorer le classement de leurs logements. En effet, le coût des travaux et le peu de retour sur investissement sont des freins avancés par près de 40 % de bailleurs.
Et même, si 60 % des propriétaires indiquent comprendre l’interdiction de location de ces passoires thermiques, 30 % d’entre eux n’envisagent pas d’effectuer les travaux nécessaires.
Pourtant, à partir de 2023, les pires passoires énergétiques ne pourront plus être louées, puis, à partir de 2025, ce seront tous les logements classés G, en 2028, ceux classés F, et en 3034, ceux classés E.
Ainsi, au lieu de rénover leurs biens, certains propriétaires préfèrent les mettre en vente. Même si la valeur du bien risque d’être dévaluée.
Le nombre de passoires énergétiques mises sur le marché de la vente s’est envolé dans certaines grandes métropoles comme Rennes (+74 %), Paris (+72 %) ou encore Nantes (+70 %).
Une grande partie du pays est concernée par ce phénomène. D’ailleurs, même des villes dites moyennes sont touchées, comme Le Havre (+66 %) ou Argenteuil (+56 %).
